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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 14:13
La DSDS et la CIRE ont annoncé, ce mercredi, une accélération du nombre de patients porteurs du virus H1N1.

[ jeudi 24 septembre 2009 à 00:05:35 | DOMactu.com | Par Marie Jean ]

 

Entre 10 000 et 13 000 cas recensés depuis le début du mois d’août en Martinique.

Ce sont les chiffres annoncés, hier mercredi par la CIRE (la cellule interrégionale d’épidémiologie) et la DSDS (direction de la santé et développement social).

Notre département serait le plus touché, des trois DFA (département français d’Amérique).

39 personnes ont été hospitalisées dans un état grave ; Un bébé de 18 mois en est mort.

Et l’épidémie pourrait s’accélérer dans les jours qui suivent. Ces spécialistes annoncent qu’1/3 de la population pourrait être touchée d’ici le mois d’octobre.

Nonobstant, la livraison du vaccin ne saurait tarder.

Rappelons qu’il est important que toutes les personnes présentant des symptômes grippaux portent des masques afin de protéger leurs proches. Quant au lavage des mains, il reste une mesure de prévention essentielle.

Marie Jean
- DOMactu.com
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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 16:49

Transport aérien : plusieurs catastrophes ont été évitées de justesse à Paris

Fabrice Amédéo 22/09/2009 | Mise à jour : 22:32 |

Lien vers l'article

Plusieurs incidents, heureusement sans conséquence, se sont produits dans le ciel de la capitale ces dernières années.

Deux avions lancés à pleine vitesse, qui s'évitent au dernier moment au-dessus de Paris. Ce scénario n'a rien d'une fiction. Il a eu lieu à plusieurs reprises ces dernières années. De tels incidents donnent automatiquement lieu à un rapport des pilotes concernés. Il est consigné sur la base de donnée Sentinel sous l'indicatif Airprox. Prox pour «proximité», indiquant que des avions sont passés trop près l'un de l'autre.

En février 2008, deux avions d'Air France auraient ainsi pu se percuter au-dessus de Paris. Un Boeing 777 et un Airbus A 320 étaient tous deux au décollage. Le premier sur la piste la plus au sud de Roissy-Charles-de-Gaulle (la «26 droite»), le second sur une des deux pistes du nord (la «27 gauche»). L'Airbus A 320 aurait dû réaliser un départ en tournant vers la droite. Pourtant, après le décollage, le contrôleur aérien lui ordonne d'obliquer vers la gauche. «Mon collègue a alors demandé confirmation de l'ordre, rapporte un pilote d'Air France. Le contrôle lui a répondu : à gauche immédiatement.» L'aéronef se met alors en route de collision avec le Boeing 777 qui décolle à cet instant. Il reçoit aussitôt une «résolution TCAS» (traffic collision avoidence system), une alerte de collision. «Un avion au décollage en pleine charge ne peut monter à bloc, explique un pilote.

Nos deux collègues se sont évités à vue.» Après cet incident dont les passagers ne se sont pas rendu compte, une enquête interne établit que les contrôleurs aériens étaient ce jour-là 8 au lieu de 15. «On a alerté notre direction, explique un pilote. On nous a répondu : “Pas de vague avec les contrôleurs. Si on a une grève, c'est catastrophique”.» Contactés par Le Figaro, plusieurs pilotes d'Air France se sont rendus sur le logiciel Sentinel pour y trouver le rapport des pilotes. Il n'était plus disponible.

«Pas perçu en cabine»

En février dernier, la revue des pilotes, Survol, rapporte un incident similaire à Roissy (lire l'article). Comme l'explique l'article, le contrôleur confond la droite et la gauche au moment de s'adresser à l'un des deux vols Air France. Il les met alors en route de collision. La catastrophe est évitée grâce aux systèmes de détection et d'évitement des deux avions. Les deux aéronefs passeront à pleine vitesse à 400 pieds (140 mètres) l'un de l'autre.

Le rapport de la Commission locale de sécurité (CLS) de Roissy a conclu que «l'incident n'avait pas été perçu en cabine». Selon le rapport, l'incident est dû à «erreur du contrôleur départ sur le sens de virage demandé à l'un des appareils» et surtout à «l'absence de dégroupement des fréquences (…) qui n'a pas permis une gestion optimale de la complexité de la situation».

Concrètement, le rapport établit que l'incident est lié au regroupement des fréquences radio. «C'est là la reconnaissance du système de clairance (NDLR : système occulte de gestion du temps de travail), explique une source proche du dossier. Si l'effectif de la tour est réellement dimensionné pour le pic de trafic, comme l'affirme la DGAC, il n'y a alors aucune raison de regrouper les fréquences.»

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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 18:46

Le bilan du typhon Morakot atteint 461 morts

 

NOUVELOBS.COM | 25.08.2009 | 14:14

Le bilan s'alourdit chaque jour. Mardi, 192 personnes étaient toujours portées disparues et 46 autres ont été blessées.

 

Le bilan officiel du typhon Morakot s'alourdit de jour en jour. Au total, 461 morts et 192 disparus ont été recensés mardi 25 août par le gouvernement de Taïwan après le passage du typhon le 8 août. 46 personnes ont été blessées par les intempéries qui ont dévasté l'île.

110 milliards de dollars


L'impact économique du typhon Morakot, évalué à 110 milliards de dollars de Taïwan (3,4 milliards de dollars américains) par le gouvernement le 14 août, pourrait être limité mais devrait aggraver la récession qui touche Taïwan.
Le gouvernement devrait soumettre cette semaine un projet de budget spécial pour couvrir les dégâts portés à l'agriculture, au tourisme, aux infrastructures et aux habitations.
Selon des prévisions de l'institut SinoPac, le montant des dégâts pourrait représenter pour Taïwan une contraction supplémentaire de 0,53% de son PIB au 3e trimestre et de 0,13% sur l'année.
Pour 2009, Taïwan prévoit une contraction de 2,5% de son PIB.
Morakot est le pire typhon ayant touché Taïwan, avait indiqué le président Ma Ying-jeou, ajoutant que son ampleur serait supérieure à celle du typhon qui en 1959 avait fait 667 morts et 1.000 disparus.
Il faudra environ six mois pour reconstruire les routes et ponts détruits par Morakot, ce qui rendra vraisemblablement impossible un retour rapide des habitants dans de nombreux villages de montagne isolés, a indiqué le ministre des Transports.

(Nouvelobs.com)

Photos : "RTBF, AFP, NouvelObs, L'Express, Chine Info, RFI, Ouest France, etc..."





















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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 18:02

Quelques éléments : 

Selon le CDC (Centre américain de contrôle et de prévention des maladies), les cas américains de la grippe porcine sont dus à un virus H1N1 qui est une recombinaison d’éléments génétiques provenant de quatre virus différents soit un mélange de grippe porcine, de grippe aviaire, de grippe humaine A H1N1 et d’un autre virus de grippe porcine trouvée en Europe et en Asie… De là la complexité des études car il s’agit « d’un mélange exceptionnel et jamais rencontré de séquences génétiques ».

De là aussi le fait que l’appellation « grippe porcine » soit incorrecte puisqu’on ne sait pas qui a infecté qui, du porc, de l’oiseau ou de l’homme… Dans deux cas, une séquence génétique a pu être obtenue et les scientifiques travaillent actuellement sur un vaccin. Ce virus spécifique est sensible au Tamiflu (oseltamivir) et au Relenza (zanamivir) et les patients traités semblent bien réagir au traitement.

http://www.web-libre.org/breves/H1N1,4993.html 

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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 15:52

Bruit sous-marin : capricieux et toujours mystérieux

M. MA. / C. E. France-Antilles Martinique 11.07.2009




 
Les pêcheurs du Prêcheur étaient très inquiets au début . Depuis, les esprits se sont calmés. Les détonations sous-marines font partie de leur quotidien. (M.Ma/France-Antilles)
Même si les premiers résultats d'analyse ne seront disponibles qu'en novembre, les détonations sous-marines continuent d'alimenter les conversations et les craintes sur la côte Caraïbe.
Ceux qui ont mis la tête sous l'eau cette semaine ont dû être déçus. Le frisson escompté n'est pas venu. La semaine dernière, France-Antilles a dévoilé l'existence, depuis le mois de novembre 2008, d'étranges détonations sous-marines sur la côte Caraïbe (voir édition du vendredi 3 juillet). Les scientifiques de l'Observatoire volcanologique et sismologiques de la Montagne Pelée ont été rapidement informés du phénomène. A force de recherches, ils ont écarté toutes les hypothèses humaines et ont pris soin d'installer fin juin, à 42 mètres de profondeur, un hydrophone. Ce dernier a pour mission d'enregistrer les sons, jusqu'au mois de novembre prochain, afin d'analyser l'origine tellurique de ces ondes.
« La semaine dernière encore, j'ai perçu ce bruit court, comme une déflagration, une détonation ou une explosion. Le bruit était tellement intense que, dans la crainte, je suis sorti de l'eau! » , témoigne Jean-Guy Gabriel, moniteur de plongée au Prêcheur.
En différents lieux et profondeurs, les plongeurs entendent ces détonations de façon plus ou moins intense et régulière. Ils y sont maintenant habitués. Rarement, il arrive que le bruit cesse. C'était le cas cette semaine. Aucun son, même faible, ne s'est fait entendre par les oreilles expertes des plongeurs.
Les plus optimistes imaginent que mère Nature peut réserver de bonnes surprises et imaginent déjà une attraction touristique, comme au sud de l'île de la Dominique, à « Champagne Beach » , où du gaz s'échappe du fond marin pour remonter comme des bulles de champagne vers la surface.
Les scientifiques pensent cependant que le phénomène, sûrement localisable soit sous le flanc sous-marin de la Pelée, soit entre la Martinique et la Dominique, est situé à des profondeurs inaccessibles pour les touristes, peut-être de l'ordre de 500 mètres!
En tout cas, ils n'y voient, pour l'instant, aucun danger particulier.
- ILS ONT DIT...

JEAN-GILLES GABRIELPÊCHEUR ET PLONGEUR EN APNÉE AU PRÊCHEUR
« Pour moi, cela s'est passé lors de la senne du soir, à la mi-novembre, vers les 18h30, aux Abymes et face à la Citadelle. Le son, pas très fort, m'a d'abord fait penser à l'onde sonore provoquée par un grand banc de poissons. Comme ce n'était pas le cas, j'ai imaginé que la source devait provenir de travaux. Nous étudions toutes les hypothèses (NDLR : avec l'Observatoire volcanologique et sismologique de Martinique). Par exemple, le navire de 27 mètres « l'Atlantis » (coulé le 18 mars 2008 par 250 mètres de fond suite à son naufrage), qui viendrait taper, avec la force du courant, contre la paroi du canyon sous-marin. »

JEAN-GUY GABRIELMONITEUR DE PLONGÉE AU PRÊCHEUR
C'est mon frère Jean-Gilles qui m'a appris la nouvelle. Curieux, je n'ai pas pu résister à l'envie d'aller me rendre compte par moi-même. Vers les 17 heures, sur le ponton de la Charmeuse, équipé de palmes, d'un masque et tuba, j'ai nagé une dizaine de mètres puis j'ai plongé. A trois mètres, je commençais à percevoir le son puis, vers quinze mètres, l'eau était trouble et le son s'est transformé en un bruit inquiétant. Cette impression d'inconnu m'a fait revenir au ponton. »

JACQUES-YVES IMBERTSAINT-PIERRE, MONITEUR DE PLONGÉE
La première fois que j'ai perçu ce son, je l'ai interprété comme le souffle d'un plongeur dans mon dos, ayant lâché l'embout de son tuba d'oxygène. Mais rien ni personne ne se trouvait là. Quelque temps après, les témoignages de pêcheurs venant recharger en oxygène leur bouteille de plongée au Club Papad'lo m'ont permis de faire le rapprochement avec cette expérience. Les membres du Club l'ont perçu à différentes profondeurs, 15 à 50 mètres autour des épaves que nous visitons. Ces sons, qui ressemblent à des détonations, se font plus forts vers le Prêcheur.
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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 19:28


C.E. France-Antilles Martinique 03.07.2009

Depuis le mois de décembre, de petites détonations sous-marines se font entendre périodiquement, côté Caraïbe... Personne ne sait pour l'instant d'où elles viennent.

« Inquiétant ? Ah oui, ça fait peur... Surtout quand l'eau n'est pas très claire, on sent l'on-de de choc sur tout le corps » . Et cela dure depuis le mois de décembre...
Jean-Guy Gabriel est pêcheur, mais aussi adjoint chargé de la mer dans la commune du Prêcheur. Il plonge en apnée tous les jours pour détecter les bancs de poissons. « Toutes les 15 secondes, cela fait comme une détonation, comme de l'eau qui buterait violemment contre une falaise » .
Il s'agit donc d'un bruit nouveau, qu'aucun pêcheur ne semble avoir connu auparavant. « Effectivement, je me rappelle de l'époque où le volcan situé entre Saint-Vincent et Grenade faisait des siennes. Mais le bruit était différent » .
Dès le début, les pêcheurs ont contacté l'Observatoire volcanologique et sismologique de Martinique (OVSM) et continuent de l'informer régulièrement. « J'ai même été réveillée par des coups de téléphone de pêcheurs en pleine nuit pour me dire qu'ils étaient sortis de l'eau à cause de ça! » , raconte Valérie Clouard, la directrice de l'Observatoire. Le bruit aurait été entendu jusqu'au Carbet par les pêcheurs, et même, selon l'association Sepanmar, jusqu'aux Anses d'Arlet (voir encadré). Mais que se passe-t-il qui puisse à ce point faire sursauter des pêcheurs plongeurs chevronnés ?
Détonations régulières
Première piste : l'activité humaine. « Je sais d'où viennent ces sons » , assure un scientifique. « Des campagnes sismiques! » .
En effet, régulièrement, des bateaux scientifiques utilisent des ondes acoustiques pour cartographier le fond des mers. Ils envoient ces ondes au fond de l'eau, qui sont réfléchies et donnent ainsi une indication sur la nature des fonds et leur profondeur exacte. Plusieurs campagnes se sont succédé. La dernière, menée par un organisme américain, est en cours... La thèse « humaine » serait corroborée par le fait que, pendant la grève de février, le bruit avait disparu.
Malgré tout, elle ne semble pas tenir debout. « Impossible » , confie Valérie Clouard. « Les bruits se manifestent à toute heure du jour et de la nuit. Au mois de mai (NDLR : alors qu'aucune campagne sismique n'était menée), le son était tellement fort que nos sismomètres l'ont enregistré » . Et l'association Sepanmar, qui a effectué un long enregistrement sonore, souligne que le bruit a cessé d'être aussi régulier, ce qui démonterait aussi la thèse humaine.
Une deuxième piste est donc envisagée : l'activité tellurique, c'est-à-dire que le bruit viendrait du sous-sol marin. Depuis plusieurs mois, l'OVSM a décidé de s'impliquer pleinement dans le dossier, non seulement « parce qu'il intrigue les plongeurs de la zone » , mais aussi parce que « ce type de phénomène fugace a été peu étudié jusqu'à présent, et que nous avons donc un intérêt scientifique à ce suivi » , avoue Valérie Clouard. A quoi peut-on penser ? « Par exemple à une certaine circulation d'eau chaude, soit sous le flanc sous-marin de la Montagne Pelée, soit entre la Dominique et la Martinique » , explique la directrice. « Les accumulations entraîneraient alors des sorties brutales de gaz et d'eau chaude » , poursuit-elle. Au sud de la Dominique, par exemple, il existe un lieu, appelé avec justesse « Champagne » , où l'activité volcanique crée des milliers de bulles qui sortent du fond de l'eau. Mais l'OVSM ne peut pas s'avancer actuellement sur la nature exacte du phénomène que la Martinique connaît. Le laboratoire Géosciences Azur, de Nice, a équipé un sismomètre de fond de mer avec un hydraphone, afin de pouvoir enregistrer ces étranges monologues marins. L'hydraphone a été mis à l'eau le 20 juin dernier, entre le Prêcheur et Saint-Pierre. Il faudra attendre le mois de novembre pour qu'il donne sa version des faits.
Les détonations livreront peut-être alors leur secret.

Environnement - INFO +

Le son ferait fuir les baleines
Lors de huitième campagne Pelagos 972, l'association Sepanmar (Société pour l'étude, la protection et l'aménagement de la nature à la Martinique), du 18 au 31 mai 2009, a enregistré le bruit mystérieux.
Il était alors « caractérisé par une basse fréquence de 350 hertz » et une intensité de 50 décibels, avec « des détonations périodiques toutes les 18 à 42 secondes » et il se serait « propagé sur toute la côte Caraïbe » , selon l'association.
Le maximum d'intensité aurait été enregistré du côté de la Perle, au Prêcheur, et s'entendait jusqu'aux Anses d'Arlet.
La campagne Pelagos, menée deux fois par an, vise à dénombrer le nombre de cétacés qui fréquentent les eaux territoriales martiniquaises.
Or, cette année, « les espèces côtières régulières (dauphins tachetés, dauphins fraser et grand dauphin) n'ont pas été observées durant la mission, contrairement aux autres années » .
Les seules espèces vues sont celles « des grandes profondeurs » : cachalots, baleines à bec de Cuvier et globicéphales tropicaux.
« L'hypothèse d'un bruit perturbant les activités des cétacés » n'est pas à écarter selon l'association.
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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 16:27

Saint-Esprit

Un tsunami sur la maison de retraite

franceantilles.fr 06.05.2009

http://www.martinique.franceantilles.fr/actualite/faitsdivers/un-tsunami-sur-la-maison-de-retraite-06-05-2009-30774.php
Submergés en quelques minutes, les 31 pensionnaires de la maison de retraite du Saint-Esprit ont retrouvé refuge à l'hôpital… qui a lui aussi les pieds dans l'eau.

"J'ai cru que c'était la fin". D'une voix pleine de sanglots, les larmes aux yeux, Monsieur Jacaria ne tente pas de dissimuler son traumatisme. A bientôt 75 ans, c'est un des 31 pensionnaires de la maison de retraite de Saint-Esprit.
"Je ne dors pas beaucoup la nuit, alors j'étais en train d'écouter France-Inter lorsque j'ai compris qu'il se passait quelque chose."
Ce qu'il se passait, c'est tout simplement que la maison de retraite, située au niveau de la rivière Cacao a été submergée.
"C'est allé très très vite" raconte Nathalie Risal, une des deux aides médicales présentes durant la nuit. "Entre 4 h 30 et 4 h 45, en quelques minutes, on s'est retrouvé avec au moins un mètre d'eau dans les chambres. On avait l'impression d'avoir un tsunami. On ne voyait même plus ou on marchait. Sans avoir le temps de réflechir, avec ma collègue, on a fait sortir de leur chambre les pensionnaires et on les a fait s'asseoir sur la table de la salle de soin."
Quand elle raconte sa fin de nuit, Nathalie n'a pas des sanglots dans la voix mais elle sait qu'il a fallu puiser énormément d'énergie pour faire face. Ce qu'elle a vécu au petit matin lui restera pour toujours en mémoire.
"En plus tous nos pensionnaires ne marchent pas, certains étaient quasiment en train de flotter sur leur matelas. Je me souviens même avoir vu un crapaud posé sur une table de nuit au moment de récupérer un pensionnaire."
Coup de chance dans cet océan de malheur, a aucun moment la lumière n'a été coupée. "On avait un peu peur d'un court-circuit et d'être électrocuté, mais au moins, on y voyait clair" soupire Nathalie.
Pour reussir à évacuer les pensionnaires vers l'hôpital voisin, les deux aides médicales ont du arracher le grillage qui entoure la maison de retraite et compter sur le renfort de leur collègues de l'hôpital.
Des collègues qui dans le même temps ne chomaient pas. Tout le rez-de-chaussée de leur bâtiment, accueillant le service d'addictologie s'est retrouvé sous 1,50 mètre d'eau. "On a du briser des jalousies pour évacuer des patients" raconte un infirmier. "En 1981, il y avait eu une grosse inondation, mais rien à voir avec celle là !"
Après l'urgence vitale, durant la matinée, c'est la débrouille et la bonne volonté du personnel de santé qui a permis aux patients de retrouver leur repères. "Une de nos collègues habite juste en face de la maison de retraite, elle a pris chez elle quelque pensionnaires pour leur offrir un petit déjeuner."
Provisoirement aussi, les patients de l'hôpital qui pouvaient rentrer chez eux l'ont fait pour liberer des places aux pensionnaires de la maison de retraite.
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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 14:19

C’était envisageable depuis la fin de la grève contre la vie chère. Mais une chose est certaine, qui aurait pu croire qu’ils oseraient augmenter les prix dans les grandes surfaces de façon aussi ostentatoire ?

Qu’en pensez-vous ?

Grande distribution : les prix ont augmenté !
L'association des consommateurs du François, réunie hier dimanche, a rendu publiques les conclusions d'une enquête sur l'augmentation des prix, menée depuis le 15 avril dernier.
Lundi 27 avril 2009 00:06 | DOMactu.com | Par François Thurenne

C'est confirmé, depuis la réouverture des grandes surfaces les prix ont de nouveau augmenté!

L'enquête menée par l'association des consommateurs du François en étroite collaboration avec le quotidien France-Antilles mais également par quelques membres du collectif du 5 février contre la vie chère a donc prouvé que si les produits BcBa ont effectivement baissé de 20%, en revanche les autres produits auraient, eux, augmenté de 10 à 30%...

Articlé publié par François Thurenne
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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 14:06

La face cachée des états généraux ultramarins

A vos commentaires, quand pensez-vous ?

http://www.marianne2.fr/La-face-cachee-des-etats-generaux-ultramarins_a177774.html

Anna-Marie Le Pourhiet, professeur de droit, dénonce le règne de la démagogie qui s'instaure avec les états généraux ultramarins à venir. Où l'on apprend que les beke n'ont pas le monopole de la profttation.

« Organiser des états généraux pour remettre à plat le modèle ultramarin », tel est donc le nouveau mot d’ordre gouvernemental, qui présuppose que « modèle » il y ait, ce dont il est permis de douter compte tenu du bricolage qui en tient lieu depuis si longtemps.
Que va-t-on encore observer, dire et prescrire dans les ateliers de cette grand-messe tropicale ? Nous le savons à vrai dire déjà car les bibliothèques de l’Assemblée nationale, du Sénat, de la rue Oudinot et de Bercy croulent sous le poids des innombrables rapports remis depuis des décennies sur l’Outre-mer en général ou chaque collectivité en particulier. Tous ont parfaitement diagnostiqué les problèmes en présence. Localement et à Paris on ne compte plus les incessants colloques où se produisent de doctes experts qui viennent exposer savamment les pathologies du grand malade ultramarin.


Exonération-subvention-dérogation

Chaque débat budgétaire permet aussi au chœur de pleureuses des parlementaires d’Outre-mer de décrire la situation économique et sociale désastreuse de leur circonscription à laquelle les gouvernements successifs répondent par des lois (d’orientation, de programmation ou de développement) qui ne contiennent jamais rien d’autre que l’éternelle trilogie « exonération - subvention - dérogation », c'est-à-dire des discriminations positives territoriales jusqu’à l’écoeurement, au point de distribuer maintenant des billets d’avion gratuits aux frais du contribuable !


Ces temps-ci nous avons encore vu se succéder les bavards incontinents qui déversent à chaque occasion leur pédagogie stérile. Tantôt ce sont des politiciens incapables de proposer autre chose que des « évolutions institutionnelles » dont on connaît la parfaite inutilité pour sortir de l’assistanat économique et social. Tantôt ce sont les habituels plumitifs qui nous abreuvent de leur jargon pédant et incompréhensible. Ils  nous expliquent ainsi refuser de « s’enfermer dans une verticalité royale pour le moins involutive », et proposent de prendre en compte « une réalité omnidimensionnelle, laquelle devrait d’abord nous inviter à fixer l’impensable », puis d’« aller en relations partenariales dans l’appétit d’un imaginaire libre », avant que « d’aborder aux rives salubres du poétique » (Patrick Chamoiseau, Le Monde, 14 mars 2009). Voilà qui fera assurément baisser les prix et le chômage !


Les Beke n'ont pas le monopole de la profitation
Quant au secrétaire d’Etat à l’Outre-mer il pense avoir soudain trouvé la formule magique dans « le tourisme, l’agro-nutrition et les énergies renouvelables »  ainsi que dans la « valorisation des universités ultramarines », mais l’on trouvait déjà toutes ces bonnes idées dans les discours tropicaux de Jacques Chirac qui n’ont cependant jamais servi à rien.   

 
Dénoncer la « profitation » de certains serait crédible si celle-ci n’était pas la valeur la mieux partagée des sociétés d’outre-mer où chacun, du plus humble RMIste au Béké, en passant par les fonctionnaires, les syndicalistes et les élus locaux, fonctionne au passe-droit et au clientélisme. L’Etat de droit comme les principes républicains sont mal assimilés et l’Etat tout court n’accomplit pas ses missions régaliennes de contrôle du respect des lois de crainte de se faire accuser de mener une « politique d’oppression colonialiste ». On a ainsi pu lire des  rapports préfectoraux reconnaissant avoir négligé le contrôle des actes des collectivités territoriales au prétexte des « troubles à l’ordre public » que pourrait déclencher la sanction des illégalités.


Les chiffres du chômage faussés par le RMI

Que dire de l’incurie de la gestion publique locale en matière de transports en commun, d’urbanisme, d’environnement, de perception des impôts locaux, d’assainissement, ou d’entretien des routes et trottoirs ? Fort-de-France et Pointe-à-Pitre sont sans doute les deux capitales régionales les plus insalubres de France. Où est donc passé l’inventaire tant attendu de la gestion d’Aimé Césaire ? Que dire aussi du cumul fréquent du RMI et d’un travail clandestin qui fausse les chiffres du chômage et contre lequel les services de contrôle ne luttent pas franchement ?
L’Etat-providence est sans doute omniprésent mais l’Etat régalien a peur de son ombre et on a pu le constater encore dans l’attitude timorée d’Yves Jégo. La routine en réalité. Que des étudiants incendient, en 1996,  un véhicule à Cayenne et voilà aussitôt deux ministres qui montent dans le premier avion pour démanteler stupidement l’académie des Antilles-Guyane.

 
La question n’est pas de savoir si le passé esclavagiste cicatrise ou non, elle est qu’on ne veut surtout pas le solder car c’est un moyen de pression et de chantage quotidiens d’une efficacité formidable. Il justifie absolument tout y compris l’infantilisme syndical, les grèves à répétition et les menaces et agressions qui les accompagnent.
Comment faire taire la critique d’un professeur métropolitain contre une mauvaise formation qui nuit aux étudiants, sinon en lui lançant, en plein conseil scientifique de l’Université « C’est le retour du pouvoir blanc ! » ? Inutile de prétendre « valoriser » l’Université des Antilles et de la Guyane alors qu’elle est à la queue du classement français pour cause de recrutement endogame des enseignants-chercheurs. Que l’on fasse donc un audit de l’enseignement du droit en Guyane et l’on constatera qu’il n’y pas que les Békés qui éliminent la concurrence. Quand la « préférence autochtone » devient la règle dans un territoire, la médiocratie s’installe au préjudice dramatique des générations futures. Ajoutons y la sur-rémunération des fonctionnaires avec son injustice criante et ses effets inflationnistes bien connus et la faillite est assurée.

L’Outre-mer français marche sur la tête et vit au dessus de ses moyens. Si les états généraux prévus ne servent qu’à entendre ressasser les sempiternels constats et que l’Etat recule de nouveau devant les mesures drastiques à proposer gageons qu’on aura encore palabré pour rien et qu’il ne restera plus aux contribuables qu’à payer la facture. Comme d’habitude.


 

 

Dimanche 05 Avril 2009 - 00:37

Anne-Marie Le Pourhiet

 

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4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 11:45
Prix du carburant : Rapport édifiant !
Les premières conclusions de la mission d'information sur la formation des prix du carburant en outre-mer, commencent à tomber. Elles pourraient remettre en question tout le fonctionnement de la SARA.
Samedi 4 avril 2009 00:00 | DOMactu.com | Par François Thurenne
La SARA (société anonyme de raffinerie des Antilles) engrangerait des marges injustifiées. C'est en effet ce que ferait ressortir les premières conclusions du rapport sur la formation des prix du carburant en Outre-mer.

Les cadres de cette raffinerie toucheraient 120 000 euros de plus que leurs homologues métropolitains chaque année.

Des mesures sérieuses devraient être prises lors des états –généraux.

 Il est fort probable que la raffinerie connaisse, dans les mois à venir, de profonds remaniements avec pour conséquence directe, la suppression de nombreux emplois.

Et à ce titre, les pompistes pourraient être les premiers à en faire les frais…
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Présentation

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