Le tribunal de grande instance de Fort-de-France aurait ordonné la levée de plusieurs barrages érigés par le collectif du 5 février. Cette décision fait suite aux nombreuses plaintes déposées à l'encontre de ce dernier...
Hier encore, on pouvait assister au triste décor de files interminables de véhicules stationnés aux abords des principales zones commerciales et industrielles du centre de l'île et de sa périphérie en raison des barrages.
Pourtant, depuis, le 5 mars dernier, le tribunal de grande instance de Fort-de-France aurait ordonné la levée des barrages considérant que l'exercice du droit de grève "n'autorise pas à porter atteinte à la liberté de circulation des citoyens, à la liberté du travail et à la liberté du commerce qui constituent des droits relevant des libertés publiques".
L'ordonnance concerne 45 entreprises de plusieurs zones d'activité ayant déposé plainte, celle-ci indique "le rétablissement du libre accès aux locaux et magasins des sociétés" et en conséquence "qu'il sera procédé à la levée des barrages et obstacles de toute nature (...) si nécessaire avec le concours de la force publique".
Il semblerait que ce jugement n'ait eut aucun effet dissuasif sur les membres du collectif du 5 février qui n'ont pas à ce jour levé les barrages. Il appartient au préfet de rétablir l'accès à ces zones et d'assurer l'ordre social, la préfecture n'a pas souhaité faire de commentaire suite à cette décision de justice.
/fdata%2F2679913%2Favatar-blog-1085298985-tmpphpp8Yig1.jpg){kind=avatar}